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Et si, en 2032, Malakoff devenait la ville la plus agréable d’Île-de-France ?

Une ville où les toits seraient végétalisés, où les enfants pourraient aller à l’école à pied ou à vélo en toute sécurité, où les plus âgé·es partageraient des repas et des savoir-faire avec les plus jeunes. Une ville respirable, conviviale, solidaire. Ce n’est pas une utopie : c’est un chantier collectif, qui commence maintenant, et qui implique tous les habitants. Pour démarrer cette grande démarche participative, nous avons lancé le premier atelier citoyen « Imagine Malakoff 2032 ». Une soirée pour réfléchir, rêver, proposer, mais aussi écouter. Car ce sont les idées des Malakoffiot·es qui feront la ville de demain.

Imagine Malakoff 2032 : premières idées, premières rencontres

C’est dans un appartement de Malakoff, autour d’une grande table en bois, que s’est tenue cette première rencontre. Une quinzaine de personnes ont répondu présent, malgré le froid de l’hiver, pour partager leurs idées, leurs espoirs mais aussi leurs préoccupations. L’ambiance était conviviale, bienveillante, propice à l’écoute et à la créativité.

On y trouvait des habitant·es de tous horizons, certains installés de longue date à Malakoff, d’autres plus récemment arrivés, mais tous animés par une même envie : participer activement à la transformation de leur ville.

1. Cartographier les envies et les besoins

Autour d’un grand plan de Malakoff imprimé en A3, les participant·es ont été invité·es à placer des post-its, dessins et gommettes pour signaler les lieux à transformer, à préserver ou à inventer.

Quelques propositions marquantes :

  • Transformer la station-service en lieu de rencontre et de nature

  • Créer un parc public à la place du concessionnaire Renault

  • Végétaliser les toits et murs des bâtiments communaux

  • Installer un théâtre de verdure au parc Salagnac

  • Lancer une mutuelle communale solidaire

Chacun·e a pu exprimer une perception fine et concrète du territoire, en pointant les manques mais aussi les opportunités.

2. Imaginer un futur désirable à travers la presse

Deuxième temps fort de la soirée : une fausse “Une” du Parisien de 2032, titrant « Malakoff, ville aux portes de Paris, est-elle devenue la plus agréable de France ? »
Sur cette base, les participant·es ont imaginé les raisons qui expliqueraient cette transformation réussie.

Les idées les plus inspirantes :

  • Ville 100 % à hauteur d’enfant

  • Fontaines à eau potable accessibles partout

  • Transports gratuits et fréquents vers le nord et le sud

  • Journées intergénérationnelles entre écoles et EHPAD

  • Une ville pionnière de l’éco-socialisme !

Au-delà des propositions, ce premier atelier a surtout permis de créer une dynamique de dialogue, sans hiérarchie entre “experts” et “habitants”. Chacun·e a pu s’exprimer librement, dans un climat de respect et de curiosité mutuelle.

De nombreux échanges se sont prolongés autour d’un verre, des contacts ont été pris, et plusieurs participant·es ont proposé d’accueillir eux-mêmes les prochains ateliers. Une envie d’agir ensemble se dessine, loin du fatalisme ambiant.

Envie de contribuer ? Rejoignez l’aventure Imagine Malakoff 2032 !

Ce premier atelier n’était qu’un début. D’autres rencontres auront lieu dans les semaines à venir, dans différents quartiers de Malakoff. L’objectif : nourrir une vision collective, concrète et réaliste de ce que pourrait être notre ville en 2032.

À chaque fois, le format restera simple, convivial et accessible à tous. L’atelier se termine toujours par un apéro partagé, pour prolonger les échanges de manière informelle et renforcer les liens entre habitant·es. Car c’est aussi cela, imaginer une ville agréable : prendre le temps de se rencontrer, de discuter, et de faire ensemble.

Je pensais que ce serait peut-être un peu technique ou trop politique, mais en fait pas du tout.

“Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en venant. Je pensais que ce serait peut-être un peu technique ou trop politique, mais en fait pas du tout. C’était vraiment ouvert, on a pu discuter librement, partager nos idées, même les plus folles. Et j’ai découvert des gens du quartier que je ne connaissais pas. Le moment avec la carte était super concret, et imaginer la Une du Parisien, c’était drôle et inspirant. Et puis l’apéro à la fin, franchement, ça donne envie de revenir. On sent qu’il y a une vraie démarche de co-construction, pas juste une réunion de plus. J’ai déjà proposé d’en accueillir un chez moi.”

— Claire, habitante du quartier Barbusse

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